Grand prix des lectrices de Elle : les photos (2ème partie)
Deuxième partie du feuilleton : mes impressions ainsi que quelques photos de la remise du prix des lectrices Elle 2010...
Avant cette fameuse remise du prix avait lieu dans les sous-sols des salons France-Amériques la rencontre débat avec les auteurs primés. Plusieurs grandes tables étaient installées, autour desquelles les lectrices étaient rassemblées. Des bougies disposées ici et là formaient des touches de couleur dans la grande pièce (nous repartirons chacune avec une série de bougies, plus un crayon et un cahier aux armes du magazine Elle, délicate attention).
Eric Fottorino et Véronique Ovaldé se sont partagés l'auditoire avant de permuter leurs places.
Dans les deux cas, c'était parfois difficile de bien entendre les auteurs, car selon les questions ils se tournaient d'un côté ou de l'autre. Et nous entendions aussi l'autre groupe converser, notamment les éclats de rire du deuxième groupe de lectrices, apparemment sous le charme de Véronique Ovaldé.
Par contre, comme lors du salon du livre, l'avantage fut d'être proches des auteurs, de les écouter comme si c'était des proches. Installées à leur table, nous recueillions leurs confidences avec ferveur... Merci au magazine Elle pour ce grand privilège.
Lors de la rencontre avec Eric Fottorino, la conversation fut évidemment centrée sur la figure de son père adoptif, cet homme qui aimait les
femmes. Eric Fottorino nous a confié qu'il aurait été flatté de savoir que tant de lectrices plébiscitaient son portrait. Il a aussi évoqué la réception de son livre dans sa
propre famille.
Où écrit-il ? partout sauf dans un bureau (pièce qui sert pour lui à beaucoup d'autres choses que l'écriture), le RER, le train ou dans des lieux de passage...
Il a aussi employé une très belle formule résumant bien son livre, "écrire c'est crier en silence", phrase qu'il a aussi prononcé dans son très simple, mais beau et émouvant
discours lors de la remise du prix.
Comme au salon du livre, Eric Fottorino m'a donné l'apparence d'un homme simple, franc, qui ne s'embarrasse pas de faux semblants. J'ai apprécié une certaine réserve, une sensibilité aussi. Il semble être une personne qui a tenté de calmer ses souffrances grâce à l'écriture de ce livre. J'apprends aussi qu'il sort en ce moment un autre livre, toujours sur son histoire familiale, mais cette fois-ci sur son père biologique. J'essaierai de le lire si je le croise sur mon chemin...
Concernant Véronique Ovaldé qui a remporté le prix du roman
Elle, ce fut passionant d'écouter deux voix : celle de l'auteur bien sûr mais aussi celle de son éditrice (je
n'ai pas noté son nom malheureusement). Elles ont expliqué que ce livre s'est construit sur leur vision commune, une partie du travail étant de se mettre d'accord sur cette vision puis
de réajuster si nécessaire. L'éditrice a aussi parlé de la scène où Vera Candida voit sa fille pour la dernière fois, scène qu'elle adora lors de sa première
lecture...
Pour Véronique Ovaldé, la première phrase de son roman est primordiale :
"Quand on lui apprend qu'elle va mourir dans six mois, Vera Candida abandonne tout pour retourner à Vatapuna." De cette première phrase, tout le reste en découle, presque naturellement... Elle nous a confié qu'elle juge le texte réussi car il lui a échappé (j'espère que je ne déforme pas trop ses propos car j'avoue que je n'ai pas relu mes notes depuis une semaine et que un peu de temps s'est écoulé depuis...).
Une fois les débats finis, il y a eu la joie de revenir à la lumière du jour, de découvrir l'intérieur des salons France-Amériques (une merveille, je vous l'ai déjà dit), une photo de groupe dans un monumental escalier, des discussions impromptues entre lectrices, bref des moments très agréables avant les discours de remise des prix.
Ce qui était sympa, c'était qu'après m'être rendue au salon du livre, j'ai reconnu d'autres lectrices qui s'y trouvaient également. Les discussions s'engageaient les unes après les autres pendant que les deux auteurs dédicacaient leurs livres...
Je ne les avais pas emmené (les livres) parce que je les avais prêtés et de toute façon, je n'aurais pas eu la patience d'attendre, il y avait beaucoup de lectrices qui attendaient leur tour...
Et puis l'heure des discours est arrivée...
Valérie Toranian a débuté le bal, avec Olivia de Lamberterie... Eric Fottorino et Véronique Ovaldé étaient touchants parce que simples. Malheureusement, je n'ai pu rester parce que j'avais un train un peu avant 21 heures.
J'avais espéré goûter aux petits fours et déguster une flute de champagne mais le temps m'était compté. Dommage ! J'ai bien fait de partir car finalement j'ai dû courir dans les couloirs du métro pour ne pas rater mon train, je suis grimpée dedans 5 minutes avant qu'il ne démarre !!! Comble du désepoir, j'avais super faim et soif et le bar du train était fermé, ça m'apprendra à jouer les cendrillons...